On Rop/e/ BLog
J'ai arrêté de regarder les productions cinématographiques ou télévisées dites classiques, par ennui et par un manque d'honnêteté de tous ces protagonistes.
La plupart du temps j'y ai plus vu des gens blasés où plus probablement désemparés par ce qu'ils ne peuvent nommer.
L'absence de défi. Une peur par le rire,la désinvolture, le drame , toujours.
Est ce la mort de la pellicule et la banalisation de nos normes qui m'a à ce point détourné de cet art?
Un récit bien construit, une interprétation honnête, une lumière à son faites, un son parfait...
Ce schéma m'étouffe.
Leur remake d'à bout de souffle avec un zeste de requiem pour un raver...pour schématiser,...
Ne nous propose la plupart du temps qu'une quête apaisée et biaisée où la violence dénote pour faire
Bien.
Plus rien d’autre ne compte que cette ascension vers des cimes apeurés.
Très peu pour moi.
Au muet hommage de « The Nudist », je préfère l'invective d'un porno.
Verte de rage assumée, sans fausse pudeur, criarde, la caméra est là.
Récit déplacé sur le corps des performers,
Jeu au registre minimal,
L'enjeu est de taille pour cette industrie.
La discipline se distingue de l'expérimental, la tentation de les assimiler est réelle mais l'apport est tout autre.
La distance installée d'entrée par ce spectacle implique un effort,
Rester à la surface, et l'on s'ennuie de prime abord, puis on s'excite où inversement
Mais après...
Analyser notre quotidien par le prisme du sexe n'a absolument rien d'exaltant, c'est même d'un banal confondant,
Mais après...
Après on creuse baby!
Les productions sont diverses et couvrent un champ qui va du plus monolithique au rendu le plus sophistiqué.
L'expérience est captivante selon que l'on soit porté par tel ou tel genre mais passé les aprioris,
On se fout du genre,
L'expérience peut même porter à sourire dans des situations d'une radicalité glaciale.
La performance touche au sublime, aussi, çà arrive...
Quant au plus intense, au plus profond, au plus soutenu rapport sexuel, une queue, un poing au fond des entrailles, la ou le performer en veut encore.
On sait, Là, que l'on assiste à un "indispensable",
La preuve par (çà dépend du nombre de ...je plaisante) qu'il est possible de ne pas se faire baiser dans l'existence.
C'est du porno!
Critix
Titre (posté le 23/04/2013 à 04:38) |
Qu’est ce qui aurait pu l’empêcher de ne pas se prendre au jeu au fond ? Il en passe des milliers comme lui lui assénait il Accoudé au bar, son discours était sensé, habité même, mais cela ne changeait rien à la donne, Il le voulait comme on se veut dans un bordel. Il descendit en bas, des petits bouts de latex disséminés çà et là par terre et qui n’avaient jamais été là, quelques badauds ivres et perdus à frôler, inoxydables, imbaisables, de sempiternelles jambes arquées suspendues en v, en vain. Il n’échappa pas à cet être, glacé par tant d’attentes enfiévrées impossible à assouvir, Il s’assit face à lui, ils faisaient de lui ce qu’ils voulaient, faussement intéressé, il ne put réprimer un sourire affable, l’orgie avait plus à faire à une édifiante désolation sociale qu’à une vague d’excitation communicative. Le phantasme ne fonctionnait plus sur lui, il valait mieux qu’il s’en aille. Il regarderait d’un bar, d’un autre bar, une émission de radio sur l’écran de télévision, Tardivement, un verre, une boisson noire, du citron en arrière-goût, le spectacle serait ce qu’il est, un animateur aux commandes d’une quelconque party, un animateur seul. Les uns après les autres, les titres dessineraient un programme pour une insomnie Q FM, Bien sûr… Masturbation double, un bordel. Comme il n’y croyait plus non plus, il s’en irait. Il avait envie maintenant de se faire prendre comme une pute, Mais vraiment, l’idée avait fait son chemin… Il ne se rappellerait pas ces nombreuses descentes en solitaire dans ces quartiers de prédilection. Elles le connaissaient tous, non pas parce qu’il avait consommé mais parce qu’elles connaissaient ce genre de type. Un peu malin, un peu haletant, biaisé par le regard d’une putain au fond du pantalon. Une cible à abattre ni plus ni moins, les ongles dans sa chevelure de jaïs, elle n’en ferait qu’une bouchée, une fois sur lui, elle lui chierait dessus parce qu’il n’avait connu que çà, ne vivrait que pour çà et n’imaginerait jamais rien d’autre.
Il ne se rappellerait pas la douceur, l’aigreur habilement dissimulée, les cernes sous les yeux confinées au sublime pour certains, le cliquetis des bracelets en or bradés le long d’un interminable comptoir.
Il voulait s’inventer comme on remet sur la table les fondements d’une quelconque réalité historique, il avait de l’argent, il était géographiquement situé dans une zone protégée, il ne se rappellerait pas d’où il venait, cette fois ci du moins, il avait ce luxe de s’imaginer pute comme lui l’entendait.
Qu’elles chancent…
Critix |
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Titre (posté le 23/04/2013 à 04:32) |
Ecriture de l'article en cours. |
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